Artiste protéiforme, Léo Fourdrinier fait des sciences et de l’archéologie les sources majeures de son inspiration. Son travail artistique construit un monde aux frontières de l’imaginaire, en condensant les connaissances géographiques, géologiques, physiques, astronomiques et transhumanistes amassées par la société contemporaine, associées à des références poétiques et littéraires, notamment surréalistes.

« Si les oeuvres de Léo Fourdrinier agissent comme les spectres d’une époque révolue, comme des présences fantomatiques, elles sont aussi des prémonitions et des alertes, elles rendent visibles les maux de notre siècle. »

Ses oeuvres naissent de la combinaison de matériaux industriels et manufacturés, associés à un travail de façonnage d’éléments naturels et de minéraux. « Dans une quête mystique, irradier de son être l’espace et empoigner toutes les possibilités pour créer avec ce qui existe autour de lui est son modus operandi . »

Egalement issu d’une formation au conservatoire d’art dramatique de Nîmes, Léo Fourdrinier conserve un intérêt profond pour les formes de récit et de scénographie, qu’il déploie dans son travail de sculpture en se référant à l’histoire de l’art et aux mythologies.

« Au travers d’une poétique vulgarisation scientifique, comme s’il voulait faire de nous un homme supersonique, Léo Fourdrinier pose le parallèle entre la pulsation d’une étoile et les émois amoureux. L’empreinte de lyrisme dans cette quête scientifique, nous renvoie à ses émotions personnelles intenses, ses sentiments liés tantôt à l’amour, tantôt à la mort, souvent à la communion avec la nature, parfois à la fuite du temps. »